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Au pied méridional du massif Montueux du
Murdjadjo, sur 60 kilomètres, s'étire l'étroit glacis alluvial quaternaire, de
Misserghin à Rio Salado, où la vigne règne en maîtresse.
Autour de Misserghin orangeraies, vergers, jardins maraîchers et horticoles,
pépinières dessinent une ceinture dorée.
Une riche région agricole est née là, où en 1830, une population musulmane
semi-nomade cultivait quelques clairières, noyées au milieu d'épaisses
broussailles de lentisques et de palmiers nains, oú l'on signalait des hyènes,
des lions et des panthères, non loin de la ferme ou "haouch" irrigué du Bey
d'Oran.
Depuis, cette région prospère et verdoyante, offre un aspect plaisant à
proximité de la grande agglomération oranaise. |
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La Clémentine, découverte par le Père Clément à
Misserghin
La nature fait des
miracles
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La Clémentine est un
croisement entre une Orange amère (immangeable) et une Mandarine !
Les pères à Misserghin ont depuis leur arrivée
eu deux tâches principales en dehors de leurs activités religieuses,
L'Orphelinat, dans lequel
nombres d'enfants sont passés,
la culture des plantes et particulièrement des fruits et des
légumes,
les deux sont liées pour la découverte de la
clémentine
Un jour, le père Clément voit quelques enfants de l'orphelinat qui s'amusent
dans une décharge publique tout en mangeant des fruits,
il s'aperçoit, avec étonnement, qu'un arbre a poussé dans la décharge et que cet
arbre porte des fruits qu'il ne connaît pas et qui ressemblent à des mandarines,
c'était une greffe "naturelle" ou plutôt un Hybride.
Il essaya de reproduire cette greffe.
Après de nombreuses tentatives infructueuses , il réussit la première greffe de
la Clémentine.
L'histoire a malheureusement perdu le nom des découvreurs initiaux.
Ceci est la "véritable" histoire de la
clémentine.
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