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Le crin végétal
------Il nous faut maintenant revenir dans le Tell. C'est là que nous trouverons exploité, par une importante industrie, le palmier-nain, matière première du crin végétal.
------Tandis que l'alfa se plaît dans les régions pauvres, sous un climat sec, dans des sols arides, c'est dans les terres les plus riches du Tell que nous rencontrons le palmier-nain.
------Seul représentant spontané, en Algérie, de la famille des palmiers, le palmier-nain constitue des bouquets, ou plus exactement des touffes très épaisses qui allongent et enchevêtrent leurs racines jusqu'à une très grande profondeur dans le sol. Il atteint un à deux mètres de hauteur, sept à huit mètres lorsqu'il n'a pas été coupé.
------Comme il occupe les meilleurs sols, il est un obstacle pour la mise en valeur du pays, le grand ennemi de la colonisation. Il faut l'arracher, extraire à grand'peine les souches. L'indigène ne s'en embarrasse pas : lorsque, dans son champ, existe une touffe de palmier-nain, il la respecte soigneusement et tourne autour avec sa charrue primitive. L'Européen, plus exigeant, ne veut pas perdre un pouce de terrain ; il lui faut, dans ses labours, des raies bien droites : impitoyablement il se débarrasse du palmier-nain, dont les peuplements reculent devant la colonisation.
------L'idée d'utiliser le palmier-nain revient à un colon algérien, M. Averseng, qui s'aperçut que la fibre extraite mécaniquement de la feuille, après avoir été cordée, gardait bien la frisure et pouvait avantageusement remplacer le crin animal dans presque tous ses usages. Il installa à Toulouse une première usine assez rudimentaire qui, en 1848, produisait 2.000 tonnes de crin végétal. Peu d'années après, il entreprenait la fabrication en Algérie. Il eut naturellement de nombreux imitateurs et la fabrication prit rapidement un gland développement.
------La production algérienne atteignait avant la guerre 45 à 50.000 tonnes; elle dépasse actuellement 60.000 tonnes, représentant une valeur, à l'exportation, d'une soixantaine de millions de francs.
------Une centaine d'usines et d'ateliers, employant 3.000 ouvriers, sont en mesure de produire annuellement 150.000 tonnes. Quelques-uns sont très importants, et l'on cite un établissement des environs d'Alger qui occupe près de 400 ouvriers.
------La fabrication du crin végétal est assez simple, mais nécessite, pour être économique, un outillage perfectionné qui permet d'effectuer toutes les opérations dans le minimum de temps. La feuille est d'abord défibrée; puis les fibres, après triage et séchage, sont parfois teintes en noir ; la dernière opération est le cordage en cordes de deux mètres.
------Le produit obtenu est un succédané, très employé du crin animal. Beaucoup moins cher, il a sur lui l'avantage d'être inattaquable à la vermine. Teint en noir, il lui ressemble à s'y méprendre presque. Son utilisation principale est la literie (il remplace la laine dans la fabrication des matelas bon marché), la sellerie, la bourrellerie et la tapisserie, où il donne de très bons rembourrages. On peut également, avec la fibre, fabriquer de la sparterie ou des cordes grossières. Le crin végétai, ou plus exactement le palmier-nain, pourrait, prétend-on, servir à la production de pâte à papier ; mais c'est une utilisation qui n'est guère à retenir.
------Le crin végétal est aujourd'hui de plus en plus demandé dans le monde entier, et chaque année s'allonge la liste des pays clients de l'Algérie; on citera, parmi eux : la France, qui achète 5.000 tonnes par an, l'Allemagne, qui prend plus de 20.000 tonnes, pour ses besoins et ceux de l'Europe Centrale, l'Italie, qui demande 15 à 20.000 tonnes, la Belgique, la Hollande, l'Angleterre, les Etats-Unis, etc...
 
Les surprises d'un curé PIEDS-NOIRS pro-FLN
En 1962, en Algérie, une fois au pouvoir, les moudjahidines ne tardèrent pas à montrer le bout de leur oreille islamique lorsque les députés établirent les conditions de la nationalité algérienne. Comme dans tous les régimes politiques régis par des musulmans depuis que s'est répandu l'islam, il fut créé deux catégories de citoyens: Ceux de filiation mahométane indubitable, à la citoyenneté automatique et inaliénable; ceux de souche non musulmane, en l'occurrence les quelques poignées de Pieds-Noirs qui avaient naïvement cru que l'Algérie algérienne, pour laquelle ils avaient pris parti (contre le choix majoritaire de leurs pareils) leur réserverait un traitement égalitaire et qui se trouvèrent soudain détenteurs d'une nationalité " révocable "... La dhimmitude, le statut du dhimmi, le citoyen minute jure chrétien ou Juif vivant en terre d'islam (les tierces religions, sans parler des athées, n'ont pas droit à une existence légale dans une société
musulmane), était recréée, même si le nom n'était pas prononcé, dans la très "progressiste" République algérienne démocratique et populaire, selon son appellation officielle, alors espoir du tiers monde et objet de l'admiration inconditionnelle de quasiment toute l'intelligentsia occidentale.

Une seule voix ou presque s'éleva, celle d'un simple député d'Oranie, l'abbé Alfred Berenguer, ancien curé d'un village de colons, Montagnac (plus tard Remchi), qui avait cru en l'Algérie indépendante au point, durant le conflit franco-algérien, d'abandonner sa cure et d'aller chercher de l'aide en Amérique latine pour le Croissant rouge algérien dépendant du FLN...

Effaré, le prêtre s'écria, à la face de ses collègues parlementaires musulmans :
" Mais vous recréez les deux collèges de l'Algérie coloniale que vous avez avec raison combattus avec tant de vigueur!

" L'honnête abbé en fut pour son indignation et il se retira bientôt de la vie politique pour être derechef responsable d'une paroisse  dépeuplée" en Oranie où il eut tout le loisir d'étudier les impératifs coraniques à l'endroit des non mahométans
.
Mounir Abdallah "Enquète sur l'histoire" N°15 hiver 96

Il a écrit un livre intitulé: UN CURE D'ALGERIE EN AMERIQUE LATINE. 1959-1968  Paru en 1966

voir site ici

 

Albert Bensoussan
Albert Bensoussan écrivain mes 2 patronymes - Bensoussan et Benayoun

-"dans 'l'Oeil de la Sultane". Ce rappel au passé est empli d'émotion, de mélancolie mais on sent dans le regret de cette époque révolue et perdue uniquement le regret de certaines gens qui ne sont plus. Ces récits sont-ils autobiographiques ? 

-Presque tout ce que j'ai écrit sort de cette mémoire et a un caractère fortement autobiographique. Cependant, la fiction se mêle constamment à l'autobiographie, d'autant plus facilement que la quête et l'exaltation du territoire enfantin font facilement accéder à l'univers mythique et fabuleux.

 L'Oeil de la sultane, s'il prend appui sur le village de Montagnac où vécut ma mère et sur les talents de guérisseuse de ma grand-mère, veut être sous forme de courts récits une chronique souriante d'un village archétypique de l'Algérie d'autrefois.

 

CONNAISSEZ- VOUS CE LIVRE? OU SA GRAND MERE?

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